Après Volkswagen, c’est au tour du constructeur suédois Volvo de faire appel à la blockchain pour améliorer le suivi du cobalt, un minerai utilisé dans les batteries de ses voitures électriques.
Selon Reuters, Volvo Car, une société détenue par le chinois Geely depuis 2010, a commencé à suivre le cobalt utilisé dans ses véhicules grâce à la technologie blockchain.
Le système de traçabilité a été développé sur infrastructure blockchain d’Oracle par la startup Circulor, qui, par le passé, avait déjà travaillé avec le gouvernement rwandais afin de rendre la chaîne d’approvisionnement du tantale plus transparente.
“Cela a tracé le cobalt depuis une usine de recyclage chinoise vers Volvo Cars Zhejiang sur une période de deux mois jusqu’au 27 juin.” a déclaré Volvo.
Volvo a également indiqué rejoindre Ford, IBM, LG Chemet et Huayou Cobalt dans le cadre d’un projet mené par le groupe d’audit et de conseil en approvisionnement responsable RCS Global.
Le cobalt est utilisé pour fabriquer les batteries au lithium-ion qui alimentent une vaste gamme de produits tels que les ordinateurs portables, les smartphones ou les véhicules électriques. D’après Amnesty International, la production de cobalt est toutefois liée à des entorses en matière de droits de l’homme, notamment au travail des enfants en République démocratique du Congo.
De plus en plus de constructeurs automobiles participent ainsi à des initiatives utilisant la blockchain afin de prouver que le minerai est produit de manière responsable.
En avril, l’allemand Volkswagen annonçait rejoindre le réseau blockchain d’IBM dans le but d’accroître l’efficacité et la transparence de sa chaîne d’approvisionnement en cobalt.
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