Monday, September 2, 2019

La mentalité:la nouvelle psychologie du succès


Les hommes sont dotés d’état d’esprit qui influe sur la vie et le comportement. Il existe deux mentalités qui sont la mentalité fixe et la mentalité dynamique. Des études sur différentes catégories de personnes (étudiants, couples, leaders, …) et dans différents domaines (comme le sport, la famille, …) ont été menées par Carol Dweck afin d’analyser leur comportement face à l’échec et montrer la réussite en apprentissage. A travers cela, elle veut démontrer qu’avoir une mentalité dynamique est la clé du succès. Son objectif est de changer notre vision du monde et de tout un chacun.
 Parlons d’abord de la mentalité : 
Les gens sont différents les uns des autres. Non seulement les gènes et l’environnement coopèrent dans notre processus de développement, mais les gènes ont également besoin des éléments de l’environnement pour agir adéquatement. Selon les scientifiques, nous disposons beaucoup de capacité à apprendre tout au long de notre vie. Et nous nous différencions génétiquement. A la base, les hommes peuvent éprouver différents tempérament et aptitudes mais les expériences, les entraînements ainsi que les efforts personnels peuvent changer leur parcours. Ce n’est pas toujours celui qui commence intelligemment qui réussisse.
Notre attitude affecte profondément la façon dont nous menons notre vie. Elle détermine nos désirs et contribue à l’accomplissement de soi. Une telle simple croyance peut avoir une influence pour transformer notre psychologie et notre vie.
Les deux différentes mentalités :
  • La mentalité fixe :
Imaginez que vos qualités sont sculptées sur une pierre ! La mentalité fixe va prouver immédiatement que vous ne devrez pas les lâcher. Si vous avez seulement de l’intelligence, de la personnalité et un caractère moral, c’est déjà une bonne dose pour vous. De nombreuses personnes ont cette unique façon de se justifier elles-mêmes, à l’école, durant leurs parcours et dans leurs interactions. Chaque situation est évaluée et nécessite une intelligence et une bonne personnalité. Ces personnes se demandent toujours si elles vont réussir ou échouer, si elles sont intelligentes ou non, acceptées ou rejetées, perdantes ou gagnantes. Effectivement, la société valorise tout cela. Quoi qu’il en soit, il y a une autre mentalité, qui est un bon point de départ de développement. 
  • La mentalité dynamique :
Elle est basée sur la croyance que vos qualités fondamentales sont les choses dont vous pouvez cultiver à travers vos efforts. Même si les individus se différencient dans leurs attitudes, intérêts, tempéraments, etc., chacun pourra changer et se développer à travers les expériences et les pratiques. En général, les individus ayant la mentalité fixe ne croient pas à l’effort. Tandis que ceux ayant la mentalité dynamique croient que les gens exceptionnels sont spécialement talentueux à identifier leurs propres faiblesses et leurs propres forces.
Voici comment identifier notre type de mentalité :
  • Concernant l’intelligence :
Une personne a une mentalité fixe si elle croit que l’intelligence est une chose très basique qui la concerne mais qu’elle ne peut pas changer ; ou si elle peut tout apprendre mais sans pouvoir changer son degré d’intelligence.
Une personne avec une mentalité dynamique croit que, peu importe son degré d’intelligence, elle peut la changer et la développer.
  • Concernant la personnalité :
Une personne à mentalité fixe croit que personne ne peut changer sa personnalité ; qu’elle peut faire les choses différemment mais les parties importantes en elle ne peuvent pas vraiment être changées.
Une personne à mentalité dynamique s’intéresse peu à sa personnalité ; elle croit plutôt au changement de ses traits de personnalité.
L’intelligence intervient aux situations qui impliquent les traits de personnalité, par exemple la dépendance, la coopération, l’attention et la compétence sociale. La mentalité fixe est préoccupée par le jugement des autres tandis que pour la mentalité dynamique, la préoccupation sera plus axée sur l’amélioration des traits de personnalité.
Les manières de reconnaître la mentalité :
Avec une mentalité fixe, la personne tend toujours à se justifier, devient susceptible et se sent fautif facilement. Toutefois, avoir une mentalité dynamique permet de comprendre que la qualité peut être cultivée. Ainsi, la personne ose affronter les obstacles. Prenons l’exemple d’individus suivant un cours de langue. Après quelques sessions, le professeur demande à un participant de se mettre devant toute la classe pour répondre à différentes questions. Les individus à mentalité fixe se préoccupent des regards de la classe toute entière, ne voient que le visage de l’examinateur, sentent la tension ainsi que la vague de l’ego, etc. Contrairement, les individus à mentalité dynamique vont croire qu’ils sont des apprentis, qu’ils vont à l’école pour apprendre et sont convaincu que le professeur est leurs ressources.
La mentalité peut être changée. A l’intérieur de la mentalité se trouve l’habileté. A l’école, de nombreux étudiants s’impliquent à justifier leur habileté tandis que d’autres ne pensent qu’à l’apprentissage.
Les deux sortes d’habiletés :
  • L’habileté fixée qui a besoin d’être reconnue, qui est confirmée.
  • L’habileté irrégulière qui peut être développée à travers les apprentissages.
Voici comment les deux groupes de personnes voient la réalité de la vie.
Les personnes fixées pensent que le succès c’est justifier son intelligence et ses talents. Il est très important de valoriser soi-même. Pour eux, les échecs, tels que obtenir une mauvaise note, perdre un tournoi, être licencié ou rejeté constituent un obstacle. Face à ces situations, ils pensent qu’ils ne sont ni intelligent ni talentueux. De plus, l’effort est une mauvaise chose à leurs yeux car cela leur semble être une preuve de manque d’intelligence et de talent.
Les personnes développées aiment apprendre des choses nouvelles et apprécient le développement de soi. Pour elles, l’échec est relatif au non-développement. L’effort fourni rend intelligent et talentueux. Les mentalités sont juste des croyances très puissantes. Mais la croyance est un élément de l’esprit, et l’esprit peut être changé. Pensez à votre destination et quelle mentalité vous mènera là-bas.

Est-ce que le succès est relatif à l’apprentissage ou est-ce qu’il démontre que vous êtes intelligent ?

Le but de vous faire part de l’existence des deux mentalités est pour que vous essayez de ne plus baisser la tête lorsque viennent les obstacles dans la vie intellectuelle, relationnelle, etc. Chacun est né avec une forte volonté d’apprendre. Le nouveau-né étend son aptitude et sa compétence petit à petit et tous les jours. Ce n’est pas une compétence ordinaire vu que la plus difficile des tâches de sa vie est d’apprendre à marcher et à parler. Les bébés ne se soucient ni de commettre des erreurs ni de se faire humiliés. Ils marchent, ils tombent, ils se relèvent et continuent maladroitement.
Lorsque vient le moment où les enfants sont capables de faire une auto-évaluation, la plupart d’entre eux commencent à avoir peur de challenge et de ne pas être intelligent. Nombreux sont ceux qui refusent l’opportunité d’apprendre. Nombreux sont ceux qui choisissent les épreuves dont ils assurent pouvoir accomplir. Pour eux : « les enfants nés intelligents ne font pas d’erreurs ». Les enfants ayant cette mentalité veulent s’assurer qu’ils réussissent. Quant aux enfants ayant la mentalité développée, ils essayent de choisir la plus difficile l’une après l’autre car ils croient qu’ils peuvent devenir plus intelligent !

Comment augmenter notre intelligence ?

Généralement, en classe, la plupart d’entre nous ne répondons pas aux questions lorsque nous n’avons pas la réponse. Il faut lever la main car si nous faisons une erreur, nous serons corrigés. Ou bien, nous n’avons qu’à demander « comment ceci peut être résolu » ou « Je ne comprends pas cela ! Pouvez-vous m’aider ?! » En faisant ce geste, nous augmentons notre intelligence. A l’université de Hong-Kong, les cours et les supports sont en anglais alors que bon nombre d’étudiants ne maîtrisent pas la langue. Pendant l’inscription, ils ont le choix de suivre des cours d’anglais offerts par l’Université pour améliorer leurs niveaux. Voici comment chacun considère cela :
Les fixées disent que l’intelligence est identifiée à la naissance et rien ne peut être fait pour la changer.
  • Les étudiants ayant cette mentalité ne sont pas intéressés. Ils ne veulent pas montrer leurs lacunes aux autres. Ils ne sont intéressés que quand il s’agit de l’habilité. Lorsque c’est un sujet autour d’une information qui pourra les aider à apprendre, ou lorsqu’il y a trop de challenge, ils ne montrent aucun signe d’intérêt. Ils éprouvent aucun épanouissement.
Les dynamiques, quant à eux affirment qu’on peut toujours et effectivement changer notre intelligence. Bref, la mentalité fixe ne permet pas aux gens d’apprendre.
  • Les étudiants à mentalité dynamique répondent oui à l’offre de l’université.
Le succès est relatif à l’apprentissage. On apprend pour progresser dans la vie. Ces étudiants saisissent la chance. Ils prêtent beaucoup d’attention lorsqu’il s’agit d’une information qui va développer leurs connaissances. Seulement pour eux, l’apprentissage est une priorité. Non seulement ces personnes sollicitent le challenge mais ils se sentent aussi épanouis. Plus le challenge est énorme, plus la mentalité se développe et s’élargit.

La mentalité et la dépression

Les individus ayant la mentalité fixe éprouvent un haut risque de dépression car ils ruminent toujours leurs problèmes, leurs échecs et leurs difficultés. Pire encore, eux-mêmes se font des idées que les échecs signifient incompétence et stupidité. Plus ils dépriment, plus ils se débarrassent de la situation et moins ils sont aptes à agir pour résoudre le problème.
Les gens à mentalité dynamique sont les plus misérables. Ils atteignent facilement le pic de la dépression du fait qu’ils adorent les défis pour progresser. Plus ils dépriment, plus ils agissent pour affronter leurs problèmes, plus ils maintiennent leurs vies et leurs études. En étant dans la pire situation de dépression, ils sont déterminés à réussir. Ils se disent que même les génies travaillent dur pour réussir.

Beaucoup d’effort, beaucoup de risque

Pour les fixés, l’effort est uniquement destiné aux personnes ayant des lacunes. Lorsqu’un individu reconnaît cette lacune, il ne va plus s’aventurer en l’essayant. Le problème survient quand l’individu se croit plus intelligent et être à la hauteur, a tout fait pour réussir alors qu’il échoue encore. L’essentiel c’est de bien travailler la chose que vous aimez le plus.

Moins d’effort, beaucoup de risque :

Les dynamiques pensent que c’est inconcevable que quelque chose soit mal faite et qu’on a l’opportunité pour faire une chose mais qu’on ne la saisit pas. Même si la mentalité est une partie importante en nous, nous pouvons la changer. En étant simplement informé des deux différentes sortes de mentalité, on peut commencer à y penser et à choisir la bonne voie. Il est aussi possible que nous ayons différentes mentalités dans différents domaines. Il se peut qu’un individu à mentalité fixe n’a pas toujours cette mentalité. La mentalité dynamique permet à l’individu d’aimer ce qu’il fait et de maintenir cet amour même dans la difficulté. Les athlètes, musiciens et scientifiques à mentalité dynamique se distinguent de ceux à mentalité fixe parce qu’ils aiment ce qu’ils font. Et ils atteignent facilement leurs objectifs.
Avoir une mentalité dynamique ne signifie pas toujours qu’on devrait changer tout ce qui peut être changée. Nous avons besoin d’accepter nos imperfections, plus particulièrement celles qui ne blessent personne.
Est-ce que les individus ayant l’esprit fixe n’ont pas confiance en soi ? Non, ces personnes ont un taux élevé de confiance en soi avant que rien ne se passe, mais celle-ci est fragilisée et affaiblie par les problèmes ou les obstacles. On n’a toujours pas besoin de confiance en soi avec une mentalité dynamique. Même si on ne maîtrise pas une chose, on tente toujours à l’achever. Une bonne voie s’annonce !

Développez votre mentalité

Pensez aux différentes circonstances qui semblaient être catastrophiques dans votre vie comme un rejet dans la société, un licenciement. Pensez aux différentes émotions éprouvées pendant ces moments. Maintenant, placez-les dans une mentalité dynamique. Voyez-vous dans cette perspective. Imaginez votre rôle tout en sachant que cela ne définit ni votre intelligence ni votre personnalité. Questionnez-vous sur ce que vous avez appris de cette expérience. Pouvez-vous l’utiliser comme un point pour se développer ? Comment réagissez-vous quand vous déprimez ? Est-ce que vous abandonnez ou est-ce que vous faites tout pour réussir ? Après, positionnez-vous dans la mentalité dynamique. Pensez à l’apprentissage, au challenge pour affronter les obstacles. Considérez l’effort comme une force positive et constructive et non pas une corvée. Essayez ! Y-avait-il quelque chose dont vous voulez faire mais vous aviez peur de ne pas pouvoir achever ? Adoptez un plan pour l’accomplir.
L’habileté et l’accomplissement :
La mentalité crée un accomplissement dans la vie.
Le syndrome de moindre effort :
Pour les fixées, l’objectif principal à l’école est de faire les tâches le plus facilement possible, donc, moins d’effort. Ainsi, ces étudiants n’ont pas besoin de travailler dur. Quant aux dynamiques, il faut toujours essayer. En outre, l’adolescence est une période où on devrait saisir une opportunité. C’est aussi le moment d’identifier ce qu’on aime et ce qu’on aimerait faire dans le futur. Ils sont convaincus que travailler dur rend intelligent mais non pas vulnérable. Chaque individu est capable de faire plus qu’il pense lorsqu’il possède une éducation ainsi qu’une mentalité, toutes deux appropriées.
L’habileté artistique est-elle un don ? Même si l’intelligence est innée, non pas acquise selon de nombreuses croyances, on peut aussi croire que l’habileté intellectuelle se cultive. Quant à l’habileté artistique, il s’agit d’un cadeau venant de Dieu. La créativité n’est pas un acte magique d’inspiration. Elle est le résultat d’un dur travail.

La mentalité des champions

Nous pouvons devenir meilleurs en sport lorsque nous travaillons fort et quand nous apprenons à maintenir notre vision même si nous sommes sous-pression. Nos caractères, qui se développent en dehors de la mentalité nous permettent d’atteindre le pic et d’y rester. Toutefois, des vrais caractères sont requis pour atteindre et maintenir ce niveau-là. Comme d’habitude, les personnes à esprit fixe pensent qu’en sport, nous avons un certain niveau d’habileté mais nous ne pouvons pas faire grand-chose pour le changer. Ainsi, pour être meilleur, nous devons être naturellement doté de dons.

Le succès

Les développés sont enthousiastes de dire : « Peu importe à quel point nous sommes meilleurs, nous pouvons toujours améliorer si nous travaillons fort ». Pour être comblé de succès, nous avons besoin d’apprendre les techniques et les pratiquer régulièrement. Seules les personnes à esprit développé ont la mentalité des champions. Les personnes à mentalité fixe pensent réussir lorsqu’elles se sentent supérieures aux autres. En plus, elles pensent être la plus digne par rapport aux autres. Contrairement à cela, les développés trouvent le succès en faisant de leurs mieux, en apprenant et en améliorant. Le succès personnel s’obtient en travaillant le plus sévèrement que l’on peut pour devenir le meilleur.
Pour de nombreux champions qui aiment gagner, c’est l’effort qui compte même s’ils perdent. Plus ils perdent, plus ils sont motivés car la défaite est pour eux une sonnette d’alarme. En plus, ils prennent en charge et maintiennent les processus qui apportent du succès. En sport, les athlètes fixés aiment valider et prouver leurs talents et agissent comme des superstars. Ils n’admettent pas leurs déficiences et ne s’apprêtent pas à corriger leurs erreurs. On devient champion en adoptant la mentalité dynamique.

La mentalité et le leadership

Une entreprise qui ne pourra pas corriger ne peut pas se développer. Les leaders à esprit fixe aiment la hiérarchie. Leurs affirmations sont plutôt axées sur l’infériorité. Les génies n’ont pas besoin d’une bonne équipe selon eux. Ils se croient être les meilleurs et au-dessus des autres. Les leaders ayant une mentalité fixe n’aiment ni les mauvaises nouvelles ni les critiques. Lorsque les dirigeants deviennent abusifs, ils considèrent tous les employés comme ayant également la mentalité fixe. Ainsi, au lieu d’apprendre et de faire avancer l’entreprise, les employés ne se développent pas mais se sentent jugés ou attendent d’être réprimandés. En général, les leaders à mentalité fixe se sentent étouffés. Leur monde est petit et restreint parce qu’ils ne pensent qu’à être validés, à être vus et à être prouvés intelligents. Ils sont arrogants. Ils dépendent beaucoup de leur talent, non pas de leur effort. Enfin, ils valorisent le royalisme ou la redevance.
Le monde des leaders développés change. Il est éclairé, amusant, étendu, plein d’énergie et d’opportunités. Les leaders croient à la potentialité humaine et à son développement, que ce soient les leurs ou ceux des autres. Au lieu de se servir de l’entreprise pour véhiculer leur célébrité et leur grandeur, ils l’utilisent comme un moteur de développement d’eux-mêmes, des employés et de l’entreprise toute entière.
Le management et la mentalité dynamique :
Cas de IBM :
IBM était l’entreprise la plus évaluée en 1980. Son leader était reconnu, le plus admiré et imité pendant ce temps. Il était impossible de calculer son rendement économique. Il valorisait ses employés en leur donnant de la nourriture, chose qu’il a appris à faire. Il « chat » avec les employés, demande de temps à autres ce qui se passe. Il visite l’entreprise et écoute ce que les employés ont à dire. Les gens sont respectés, et le plus intéressant c’est que le leader apprend de ses employés. A part cela, il met en valeur le travail de groupe, non pas le royalisme ou bien le « moi ». Le leader n’apprécie pas le « je ». Au contraire, durant sa vie, toute chose a été accomplie en équipe. Avant, lorsque le leader avait la mentalité fixe ; il a été dit que malgré ses forces, il était arrogant, ne pouvait pas accepter les critiques et dépend de son talent au lieu de travailler dur. Cela nous amène déjà à tirer qu’il y a une grande distinction entre l’arrogance et la confiance en soi.
La vraie confiance en soi est le courage d’être ouvert, d’accueillir les changements et les nouvelles idées. La vraie confiance en soi n’est vu ni sur son statut ni sur son titre, ni sur sa fortune, ni sur sa maison. Elle est reflétée dans son état d’esprit qui est l’enthousiasme de se développer. L’humilité est le commencement d’un nouveau changement. Sélectionnez les gens, non pas à travers leur filiation ou leur race, mais par leur mentalité.
La mentalité des dynamiques est comme suit :
  • Etre un guide, non pas un juge !
  • Etre géni n’est pas suffisant pour accomplir un travail !
Les études :
Les fixés pensent que les gens ont un certain niveau d’habileté managérial qui ne peuvent pas être changé. Soit vous le possédez, soit vous n’en avez pas. Ceux qui les intéressent sont de savoir qui a été intelligent ou médiocre. Ils se sentent également vexés quand quelqu’un n’apprécie pas leurs idées. Les développés peuvent bien changer leurs compétences managériales. La compétence peut progresser suivant l’expérience. Le plus important c’est qu’ils profitent des échecs et des feedbacks pour se développer. En plus, ils exposent leurs honnêtes opinions et expriment ouvertement leur désaccord par rapport à la décision managériale. Ici, chacun fait partie du processus d’apprentissage.
La pensée de groupe :
Lorsque tous les membres du groupe se mettent d’accord sur un point, cela pourra engendrer une décision catastrophique. Cela peut survenir lorsque les gens attribuent un haut niveau de confiance à un leader talentueux.
Leaders :
On n’est pas né leader, on le devient. Chacun, quel que soit la circonstance et l’âge, est capable de transformer lui-même. Malheureusement, nombreux sont les managers qui deviennent des dirigeants, non pas des leaders. Ils utilisent la performance et négligent la transformation d’eux-mêmes, des travailleurs ainsi que de l’organisation.
Optez pour une organisation qui prime le développement de l’habileté et qui est pour l’émergence de son leader. Si vous appartenez à un milieu de travail où la mentalité fixe règne, changez l’organisation en commençant par vous-même. Profitez des feedbacks pour développer votre expérience. Ne devenez pas comme ces leaders qui se focalisent plutôt sur la performance que sur le bien-être des employés. Considérez les moyens d’aide aux employés à se développer dans le milieu de travail tels que les formations, les ateliers, les séminaires, les séances de coaching. Pensez au moyen de traiter les employés comme votre collaborateur. Faites-les si vous croyez être la personne à esprit dynamique. N’oubliez pas que les supports mieux placés et les feedbacks qui promeuvent le développement ne blessent jamais. Évitez de promouvoir la pensée de groupe parce que cela peut troubler la prise de décision. Créez un moyen d’encourager les pensées alternatives et les critiques constructives. Créez une boîte à idée dans laquelle les employés peuvent contribuer au processus de prise de décision.

La mentalité et l’amour

On observe toujours ces mentalités après une dispute, une séparation, un rejet, etc. Un partenaire à mentalité fixe se sent jugé et étiqueté par le rejet. Après séparation, il ne pense qu’à se venger car il est facilement blessé. Bientôt, il deviendra une personne ayant des violentes résiliences.
Un autre à esprit dynamique a une bonne compréhension. Il pardonne et passe à autre chose. Même si la personne a été profondément blessée, elle en tire des leçons comme l’importance de la communication. Pour elle, « tout comprendre, c’est tout pardonner ». Elle croit que le fondement de la vie de couple est le pardon. Ainsi, elle ne se sent ni étiqueté ni humilié.
Les couples à mentalité fixe :
Les attentes des individus à mentalité fixe sont autour des traits de personnalité du partenaire et des leurs. Ces gens là supposent que toute chose soit bonne, parfaite et automatique. Les problèmes doivent être résolus à travers les expressions amoureuses comme le cas de Blanche Neige qui a été guérie après que son prince l’ait embrassé et celui de la misérable vie de La Belle au bois dormant, transformée par son prince. Là également, ils pensent que dans une relation amoureuse, si nous sommes compatibles, toute chose est naturelle. Les couples à esprit fixe prétendent avoir des visions en commun. Si c’est le cas, plus besoin de communication car mon partenaire voit les choses comme je les vois.
Les problèmes sont des signes d’imperfection profonde. Lorsque l’une parle de conflits, elle se culpabilise mais généralement elle culpabilise aussi le partenaire. Le pire c’est que cela ne se termine pas par la culpabilité. Elle se met en colère et exprime le dégoût envers l’autre. Quand le problème vient de l’une à mentalité fixe, il est difficile de le résoudre.
Les couples à mentalité dynamique :
Ces gens pensent que moi, mon partenaire et ma relation peuvent être développés. D’autant plus, ils ne croient pas aux magies. Leurs pensées se penchent vers une relation bonne et stable qui s’obtient par les efforts et les expériences du passé quand viennent les inévitables responsabilités. Une relation amoureuse sans effort est une relation ruinée. Un travail est requis non seulement pour communiquer adéquatement mais aussi pour résoudre les intentions ainsi que les croyances contradictoires. Ces personnes connaissent les imperfections de leurs partenaires mais font en sorte que leur relation soit excellente.
Comment faire ? Apprenez à répondre votre partenaire non avec des étiquettes qui induisent la colère mais avec des actions nécessaires. Offrez-lui un support au lieu de le juger quand viennent les problèmes.
Dans une relation amoureuse,
  • Evitez les pensées comme : « mon partenaire est incapable de changer. Rien ne peut améliorer notre relation »
  • Il arrive que nous sommes face à un partenaire totalement différent de nous et qui n’est pas censé avoir appris comment vivre avec cette différence. Dans une bonne relation amoureuse, les gens développent cette compétence et plus les deux se développent, plus la relation est forte et approfondie. Mais cela nécessite que les deux soient aux mêmes longueurs d’onde.
En famille, il y a toujours un enfant qui se sent rejeté par ses parents mais généralement, il se rendra compte un peu plus tard que ce n’est pas toujours ce que les parents veulent. L’enfant à mentalité fixe est égocentrique et sent facilement un sentiment de rejet. Par contre, l’enfant à mentalité dynamique réalise après un choc ou un problème inattendu qu’il est temps de changer, de pardonner, de tout oublier et de profiter le reste de sa vie à côté de ses aimables parents. Puis, il identifie ce qui lui permettra d’être plus proche de ses parents.
Une relation amicale est un domaine où on augmente notre capacité de se développer. Les amis sont là pour nous encourager à prendre une décision qui fait augmenter notre faculté de développement. En plus, les amis peuvent nous rassurer car généralement, nous choisissons les amis ayant de bonnes qualités et une mentalité développée.
La timidité :
Les gens timides ont peur d’être rabaissé. Dans une situation sociale, ils ont peur d’être jugés. Lorsqu’ils sont avec de nouvelles personnes, ils se sentent anxieux, leur cœur bat à fond, ils deviennent tout rouge et évitent les regards, ils essayent même de rompre l’interaction le plus vite possible. Pourtant, ces personnes sont merveilleuses mais elles pensent qu’elles ne peuvent pas montrer cela à un inconnu. Les gens à mentalité fixe sont presque tous timides. Malgré cela, nombreux sont ceux qui possèdent les deux mentalités. Effectivement, ils évitent de rencontrer quelqu’un ayant une forte compétence sociale qu’eux. Ils ont peur de faire des erreurs. Ils esquivent les risques. La timidité nuit à l’interaction sociale des gens à mentalité fixe mais pas celles des personnes à mentalité dynamique.
Si deux personnes, dont une à mentalité fixe et une autre à mentalité dynamique sont nerveuses pendant les cinq premières minutes d’interaction, la personne dynamique va non seulement éprouver un bon comportement et une bonne compétence sociale, mais deviendra aussi aimable et va créer une agréable interaction. Les situations sociales sont pour eux un challenge. Malgré leur anxiété, ils accueillent vivement la chance de rencontrer une nouvelle personne et quand leurs nerfs sont plus détendus, leurs relations s’opèrent normalement. Ils sont capables de mieux contrôler leur timidité.
A l’école, lorsque les étudiants sont intimidés, ceux ayant la pensée fixe se vengent toujours. Quant aux enfants dynamiques, ils pardonnent et veulent bien aider l’adversaire à devenir de bonnes personnes.
Face à ces différentes situations, les différentes questions suivantes vous aident à vous situer. Après un rejet, vous sentez-vous jugé ? Vous sentez-vous blessé mais êtes-vous prêt à pardonner, à tout oublier, à apprendre et à laisser les situations de conflit dans le passé ? Faites en sorte que ces moments, que ce soient dans votre vie de couple, à la maison ou à l’école vous apprennent à tirer des leçons pour le futur. Pardonnez et souhaitez aux autres une meilleure vie. Permettez votre partenaire à s’exprimer. Ecoutez votre partenaire attentivement. Ayez une conversation avec patience. Dans une relation amoureuse, n’attribuez pas toujours les fautes à votre partenaire. Éloignez la pensée induisant un sentiment de culpabilité.

Parents, enseignants, coach, d’où vient la mentalité ?

Admirer l’intelligence d’un enfant nuit à sa motivation et à sa performance. Cela nous paraît peut-être une dissonance car nous pensons que les enfants aiment être admirés. Cela le pousse effectivement mais quand il rencontre un obstacle, sa confiance se perd et sa motivation sera abattue. Pour une personne à mentalité fixe, le succès est une preuve d’intelligence et l’échec signifie stupidité. Lorsqu’un enfant survalorisé intelligent s’en sort avec les tâches faciles à l’école, il hésite à entamer un projet plus difficile car il a peur de l’échec. L’enfant à mentalité fixe a une vision exagérée de son habileté et prétend pouvoir réussir mieux que les autres (intellectuellement et physiquement), mais au final, ne peut pas tenter par peur d’être choqué en cas d’échec. Cela ne signifie pas qu’on ne devrait pas admirer nos enfants suite à un bon travail. Nous devons simplement éloigner les admirations jugeant leur intelligence et leur talent. Nous devons plutôt admirer les tâches qui ont conduit à la réussite. Nous pouvons les admirer durant le processus de développement ; ce qu’ils ont accompli à travers les pratiques, les études et les bonnes stratégies. Nous pouvons apprécier leur effort et leur choix. Voici quelques phrases qui pourront aider :
« Ton devoir est très long et impliquant. J’admire franchement la manière dont tu as pu retenir ta concentration et dont tu l’as fait ! »
« Cette image est très bien colorée, dis-moi un peu plus sur cela ! »
« Tu as mis beaucoup de pensée sur ton texte, cela me permet de comprendre Shakespeare sous un autre angle »
« La passion émise sur cette note de piano me donne une vraie sensation de joie, comment tu te sens en la jouant ? »
L’admiration devrait s’accentuer non sur la personnalité de l’enfant, mais sur les efforts et l’accomplissement. Parfois nous disons à nos enfants « tu l’as fait vraiment rapide ! » ou, « regarde, tu n’as fait aucune faute » quel message sommes-nous en train d’envoyer ? Nous primons la rapidité et la perfection ? Rapidité et perfection sont les ennemies de l’apprentissage difficile. Si vous associez rapidité et performance à l’intelligence, votre enfant aura peur des challenges.
Illustration :
Un enfant a commencé son cours de gymnastique. Dans le groupe, il y avait également une fille pleine d’énergie, confiante, flexible et passionnée. L’enfant a bien joué à toutes les épreuves mais il était loin de gagner. A la fin, il n’a eu aucun mérite et fini par être totalement dévasté. En général, les parents disent avoir cru que son enfant était le meilleur, qu’on lui a volé le ruban qui devrait être bel et bien le sien. Puis, ils vont le rassurer que la gymnastique n’est pas si importante. Enfin, ils diront que sa fille est digne de gagner, possède l’habileté mais gagnera surement la prochaine fois.
Analysons ces cinq réactions possibles et leur signification :
  • « Je croyais que tu étais le meilleur » : ce n’est pas sincère. L’enfant n’était pas le meilleur, vous le savez, et lui aussi. Cela n’offre pas de formule pour améliorer sa compétence et pour se développer.
  • « On lui a volé le ruban qui devrait être bel et bien le sien ». Cela culpabilise les autres. En effet, le problème est avec sa performance, non pas les jurys. Voulez-vous qu’il se développent en culpabilisant les autres dû à ses incapacités ?
  • Le rassurer que la gymnastique n’est pas si important lui apprend à dévaluer quelque chose s’il ne l’a pas bien fait.
  • Lui dire qu’il possède l’habileté. Mais est- ce que l’habileté mène automatiquement à l’objectif ? Si l’enfant n’a pas gagné cette première, pourquoi il devrait gagner le futur ?
  • Lui dire qu’il n’est pas digne de gagner est très choquant et le décourage davantage.
Voici ce que le père lui a dit : « je comprends ce que tu sens. C’est décevant d’avoir eu l’espoir et d’avoir fait de ton mieux pour gagner. Mais tu sais, tu ne l’as pas encore obtenu. Il y avait beaucoup d’enfants ayant fait la gymnastique plus longtemps que toi et qui ont travaillé beaucoup plus dur que toi. Si c’est vraiment ce que tu voudras faire, alors, tu devrais travailler plus dur » « Si tu voulais la faire juste pour le plaisir, c’était super, mais si tu veux une compétition, un peu plus d’effort est requis »
Le résultat est que peu de temps après, l’enfant s’est entrainé, a travaillé sur ce qu’il a identifié le plus difficile. Enfin, sa chambre est actuellement couverte de prix et de médailles. Non seulement le père lui disait la vérité mais il l’a aussi enseigné à apprendre par l’échec et faire ce qui permet de réussir dans la vie.
Les critiques constructives :
Toutes les critiques que nous faisons à nos enfants ne sont pas toujours constructives. La plupart induisent le jugement à propos de l’enfant. Constructive signifie : aider l’enfant à fixer un objectif, à bâtir un meilleur projet ou à accomplir une bonne tâche. Lorsque nos enfants font maladroitement ses devoirs, nous avons tendance à exprimer notre frustration et notre chagrin cruellement. Nous blâmons l’enfant en lui disant par exemple : « tu n’es pas du tout responsable, ne pourras-tu pas faire ton devoir correctement ? »
Parents, comment devrions-nous exprimer nos frustrations et déception sans aucune cruauté envers l’enfant ?
« Mon enfant, le fait que tu n’as pas complètement terminé ton devoir m’effraye. Quand est-ce que tu penses le terminer ? »
« Mon enfant, y-avait-il quelque chose dont tu n’as pas compris dans ton devoir ? Veux-tu que je le refasse avec toi ? »
« Mon enfant, je suis malheureux de te voir manquer la chance d’apprendre. Peux-tu penser à une meilleure façon qui t’aidera à apprendre mieux ? »
« Mon enfant, ton devoir paraît ennuyeux, peux-tu penser à une manière de le rendre plus amusant et intéressant ? »
« Souviens-toi quand je t’ai appris que les choses ennuyeuses nous aident à nous concentrer, je trouve cela un bon challenge. Cela va prendre toute ta concentration. Allons voir si cela marche ! »
Nos enfants apprennent à travers les messages. Voici quelques questionnaires que nous avions posés aux enfants par rapport à la motivation des parents à faire les devoirs ensemble.

Questions :Réponses des enfants à esprit fixe :Réponses des enfants dynamiques :
Tes parents t’aident à faire tes devoirs. Pourquoi ils font cela ?Les parents veulent voir à quel point l’enfant est brillant par rapport au devoir qu’il doit finir.Ils veulent s’assurer que l’enfant apprend beaucoup plus que ce qu’il est capable de faire.
Pourquoi tes parents étaient-ils heureux quand tu as obtenu une bonne note ?Ils étaient contents de voir que leur enfant est brillant.Ils étaient contents car une bonne note signifie s’adhérer réellement et respecter le travail.
Pourquoi tes parents parlent de performance avec toi lorsque tu as mal fait tes devoirs à l’école ?Ils avaient eu peur que l’enfant n’était pas un des enfants brillants et ils pensent que les mauvaises notes signifient que leur enfant n’est pas intelligent.Ils veulent apprendre à faire mieux la prochaine fois.
Imaginez que tes parents sont fâchés car tu n’as pas fait ce qu’ils t’ont demandé de faire. Quelle serait la raison ?Ils ont peur que leur enfant soit mauvais.Ils veulent aider à apprendre à procéder beaucoup mieux la prochaine fois.
Tes parents étaient mécontents lorsque tu n’as pas partagé avec les autres enfants. Quelle serait la raison ?Ils pensent que cela montre quel type d’enfant est le sien.Ils souhaitent que l’enfant acquière de nouvelles compétences en s’entendant bien avec les autres enfants.
Conclusions :A chaque situation, ces enfants entendent un message de jugement.


Ces enfants se sentent jugés.
Ces enfants pensent que ses parents ne les jugent pas mais ils essayent juste de les encourager à apprendre et à se comporter merveilleusement.
Ces enfants se sentent aidés.

Les parents interprètent et émettent des réactions spontanément à leurs enfants. Une étude à été menée auprès des mamans fraîchement en période d’allaitement. Une maman allaite son petit, ce dernier pleure et ne veut pas se nourrir. Après, elle se demande : « est-ce que mon enfant est têtu ? Allaiter n’est-il pas un réflexe inné ? Est-ce que les bébés ne sucent pas naturellement ? Qu’est-ce qui se passe avec mon bébé ? »
Par rapport à cela, une autre mère disait : « j’étais frustrée au début, puis j’ai dit à mon bébé : « nous sommes tous en train d’apprendre comment faire. Je sais que tu as faim. Je sens que c’est frustrant mais on apprend ! » Cette façon, cette pensée m’a aidé à mieux comprendre mon enfant. En conséquence, je sais comment lui apprendre à faire autre chose. » Ainsi, il ne faut pas juger. Il faut enseigner car c’est un processus d’apprentissage.
Voici quelques conseils venant d’un enfant développé à un enfant qui ne s’en sort pas en mathématique : « est-ce que tu réfléchis pendant une minute et tu t’arrêtes ? Si c’est le cas, tu dois réfléchir pendant un certain moment, deux ou trois minutes. Si tu n’y arrives pas encore, tu dois relire le problème. Si cela ne marche pas, tu dois lever ta main et demander l’enseignant. »
La discipline est-elle un apprentissage ?
La réponse est non. De nombreux parents pensent que lorsqu’ils jugent et punissent, ils enseignent. Ils pensent qu’ils donnent des leçons dont leur enfant n’oubliera jamais. Qu’est-ce qu’ils apprennent ? Leur message est que si les enfants contredisent les règles et les valeurs des parents, ils seront jugés et punis. Aidez les enfants à réfléchir et à apprendre !

Un bon enseignant est un bon parent

Un bon enseignant croit au développement intellectuel et à l’aptitude. D’autant plus, il est passionné par le processus d’apprentissage. Il encourage les enfants à accueillir le succès en écrivant et en lisant des livres par exemple et à continuer de lire et à comprendre ce qu’on vient de lire et écrire. Un bon professeur envoie un message aux enfants que s’ils ne font rien en classe, ils n’attendent rien aussi des instituteurs. Un bon professeur n’a pas besoin d’aimer tous les étudiants, par contre il devrait se soucier de chaque étudiant. Un bon professeur continue à apprendre avec ses élèves. Un bon professeur n’émet pas de stéréotypes à ses élèves car cela rabaisse l’estime de soi.
Dans la plupart des cas, les professeurs fixés créent un sentiment de jugement. Ils notent la performance des étudiants dès le début, puis ils identifient qui sont intelligents et qui ne le sont pas. Après, ils abandonnent ceux qui ne sont pas intelligents. Ces professeurs ne croient pas au développement, dès lors, ils n’essayent même pas à en créer.
Parents, instituteurs, on nous a confié la vie de nombreux enfants. Ils sont nos responsabilités et nos héritages. Soyons un parent et un professeur qui souhaitent le développement de nos enfants et ou de nos étudiants. Lorsque nous admirons ces enfants, focalisons-nous sur les processus, les stratégies, leurs choix et les efforts. Admirer leur intelligence et leur talent les fragilise.

Changer la mentalité

La mentalité dynamique est basée sur la croyance de changer. Les fixés, lorsqu’ils sont face à un problème, ils adoptent la plus facile des manières à les résoudre. Lorsqu’on change, la vieille croyance n’est simplement pas dégagée et remplacée par une autre meilleure. La nouvelle croyance occupe une place assez large, devient dur et donne de nouvelles manières de pensée, de sentir et d’agir. Les fixés ont été prouvés avoir mis de fortes évaluations sur chaque information. Une bonne chose emmène à une étiquette positive tandis qu’une mauvaise situation indique une étiquette négative. La thérapie cognitive aide les individus à contrôler les jugements. Ainsi, leur jugement est plus optimiste et réaliste. En adoptant la mentalité dynamique, cela peut engendrer un grand changement sur l’individu.
Notre cerveau forme de nouvelles connexions et se développe lorsqu’on pratique et apprend de nouvelles choses. Plus on défit nos pensées à apprendre, plus le cerveau se développe. Imaginez les petits bébés, qui ne peuvent pas parler à la naissance. Nous ne les blâmons pas et personne ne dit qu’ils sont stupides. Ils n’ont pas encore appris. Mais, la connectivité de leurs cerveaux change drastiquement pendant les premières années de leur vie. Ils commencent à faire attention, étudient le monde et apprennent comment faire les choses. Une manière de changer la mentalité est ce qu’on appelle en anglais le « brainology » qui consiste à travailler et à étudier le cerveau. Quelques personnes ont éprouvé un grand changement à la manière dont ils font les choses. Par exemple, voici leurs attitudes envers les matières auxquelles elles éprouvent de la difficulté : elles allouent beaucoup de temps, elles étudient chaque jour et revoient leurs notes. Plus on essaye, plus notre cerveau bouge.

Travail personnel

Pensez à une situation décevante dans votre vie. Pensez à votre parcours. Maintenant, changez la manière dont vous procédez, doublez votre effort, informez-vous et essayez et dites-vous que vous allez améliorer votre capacité ! N’ayez jamais peur d’essayer. Chaque jour, nous voulons accomplir des tâches difficiles mais nous ne les faisons jamais. Nous disons toujours : « je vais faire ceci demain, etc » puis, nous jurons de les continuer le jour qui suit.
Il a été prouvé que les serments, même les plus forts sont inutiles. Les jours suivants arrivent et passent. Établissez un plan concret de votre projet en définissant comment, quand et où est ce que vous allez le faire ; ajoutez autant de détails que possible. Voici un exemple : « demain matin après les cours, je ferai une petite sieste et une heure après, je réviserai mes notes dans une salle propre et calme. » L’idée n’est pas seulement de faire un plan à mentalité dynamique mais aussi de visualiser de manière concrète comment vous allez l’exécuter.
Le processus de changement peut s’avérer être dur ; toutefois, personne n’a jamais dit que cela n’en vaut pas la peine. Ceux ayant déjà changé témoignent des choses qui ont changé dans leur vie. Migrer à une mentalité dynamique ne résous pas tous les problèmes. Toutefois, la vie est différente, on est beaucoup plus actif, courageux et ouvert. Maintenant, c’est à vous de décider si changer vous va ou pas. Peut-être que oui, peut-être que non. D’une manière ou d’une autre, optez pour la mentalité dynamique et changez votre croyance.

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